L’Amazonie brésilienne, un océan de saveur gustative
Rédigé par George Giorgino Aucun commentaire
Tous les ingrédients s’achètent frais au marché de Ver-o-peso de Bélem, la capitale : poissons, fruits et légumes, fruits, plantes et piments. Ici, les produits locaux sont privilégiés, à la grande joie des gourmets qui raffolent des saveurs qu’ils ne trouvent pas chez eux. Des plats délicieux, concoctés par des« barraqueira », les cuisiniers locaux, sont destinés aussi bien aux visiteurs qu’aux ouvriers, pêcheurs ou travailleurs du coin.
Tôt le matin, habitués et étrangers affluent vers les stands pour déguster un « tacaca », une sorte de soupe de crevette traditionnelle à consistance gluante. Ils apprécient également le fameux « Pirarucu fumé au lait de coco », essentiellement composé de filets de poisson, de citron vert et de curcuma, accompagné de rizet d’aneth.Autant dire que le patrimoine culinaire du pays est riche, autorisant des recettes au goût fin et subtil, pour le plaisir de tous les palais, même les plus exigeants.
Les pratiques courantes en terre brésilienne
Depuis qu’il fait partie du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), beaucoup de changements se sont opérés au pays, mais ça n’a eu aucun impact sur l’amabilité et la jovialité des habitants. Histoire de les flatter et de gagner la sympathie des Brésiliens, les aventuriers de passage leur adressent quelques mots portugais : « Bom dia » pour bonjour, « Até logo » pour à bientôt ou « Tudobem ? » pour tout va bien.Cependant, pour des séjours Brésil réussis, autant observer à la lettre les us et coutumes. Dès lors qu’on s’est fait un ami, il faut penser au fameux « abraço », l’accolade, de plus en plus tendance. Quand on s’adresse à une personne plus âgée, on utilise « o senhor » pour un homme et « a senhora » pour une femme. Si on est invité chez les gens, il est plus poli d’apporter une bouteille, des fleurs ou des cadeaux pour la famille, même si les hôtesont insisté de ne rien ramener. De même, il ne faut pas s’étonner de l’abondance du repas servi, les autochtones pensent que c’est un prestige d’organiser un festin pour les convives, d’ailleurs, c’est ancré dans leurs mœurs.